2006/10/30

En attendant « la chute des petits »…parole-s d’un dramaturge

Bonsoir Karim

L'histoire, l'art s'intéressent ils vraiment qu'au grands ??? Je n'en suis pas si sûr, mais la question demande à être débattue, réfléchie.

Il y a un cinéaste américain formidable, Franck Capra qui raconte souvent la vie des petits ( La vie est belle - Vous ne l'emportez pas avec vous), qui raconte la victoire de la simplicité et de la solidarité.

Des grands qui chutent... magnifique formule !
Mais c'est aussi une critique, un regard sur le pouvoir. Quand on s'occupe des grands qui chutent, c'est peut-être aussi une manière de leurs faire un croche-pieds...

Mais, bon, c'est vrai que nous sommes plus interpellés par 100 morts américains que 10'000 mort Irakiens, c'est vrais que les médias nous les servent (les 100) avec fracas et laissent dans le flou et le silence 10'000 qui ne nous apparaissent que comme des inconnus... Vous avez raison et il faut rompre cette manière de voir, il y a nécessité de retrouver ( c'est étrange à dire) une valeur égale pour chaque mort, chaque blessé... donc par déduction : une égalité de la valeur de la vie, seule garante d'un respect mutuel. Je ne crois pas différente la douleur d'une famille irakienne, devant la perte de l'un des siens, ni plus forte que celle d'une famille américaine qui voit son fils, son frère, son mari revenir dans une sac en plastique.

Quand j'envisage de parler et de m'identifier à un Irakien "échappé" d'Abou Grhaïb en continuation de la femme qui... je le voyais sous l'angle du retour, du retour sur l'événement, du retour à la/une lumière... et maintenant d'un retour vers du plus petit. Si vous êtes d'accord, je garderais l'idée de : La chute des petits. ( La chute silencieuse des petits ? )

à tout bientôt
amicalement

Yves Robert

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